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Le Skate-Drive - compte-rendu de test

Le créateur a confié un prototype à Thibaut qui à ainsi pu le tester en situation.
   

    Une seule roue équipée de deux freins (disque et V-brake) relié par un tube à un guidon, le tout maintenu devant lui par le patineur, voila comment se présente schématiquement le Skate-Drive. Thibaut a pu tester un prototype et nous en dit plus.

    Nicolas R.

    N.B. sur le texte qui suit : à l’origine, j’ai écrit ces lignes sur le forum de Pari-roller (et ici) où se disaient beaucoup de choses avec plus ou moins de bonne foi sur cet appareil testé par quasiment personne. Je comptais faire un compte rendu détaillé. Cependant, Nicolas a eu l’idée de reporter ces lignes ici. Voilà pour la remise en contexte. J’ai quelquefois modifié le texte du forum.

    Thibaut

    lors de ma descente du Mont Ventoux en SD, après l’ascension en rollers - 55.1 ko
    lors de ma descente du Mont Ventoux en SD, après l’ascension en rollers
    Mont Ventoux 2005 - Photo Cyril RN>

    1. Sous quel angle appréhender cette invention ?

    Je pense que la première erreur est de chercher dans le Skate-Drive un accessoire à la pratique du roller. On l’utilise avec des rollers, mais les sensations / objectifs recherchés sont clairement différents. Le Skate-Drive est une pratique à part entière. Dans mon cas, et ce n’est pas forcément représentatif de l’idée de l’inventeur au départ, je suis passionné de roller de vitesse et n’abandonnerai jamais ma pratique compétitive par exemple pour le Skate-Drive. Mais j’y trouve d’autres intérêts, pratiquant ainsi un autre sport au même titre que je pourrais faire du vélo. Voici plus de détails sur la discipline du Skate-Drive.

    2. Le Skate-Drive en descente

    C’est d’abord pour la descente que j’ai souhaité essayer le Skate-Drive. Je suis avide des sensations du roller en descente, mais mon niveau m’empêche d’en tirer pleinement parti. Je ne parle pas des (petites) descentes qu’on peut rencontrer à Paris, j’y reviendrai plus loin. Je parle des descentes de montagne, en cols. Les descentes très raides avec des virages. Dans ce cas, soit on fait partie de la centaine descendeurs français experts et équipés en conséquence et on va de slides en slides à plus de 80 km/h. Soit ce n’est pas le cas et on est condamné à descendre "au frein" en se privant du plaisir de la descente. Et bien là, le Skate-Drive permet de se lancer à fond, de prendre des courbes avec beaucoup de vitesse, de gérer son freinage au km/h près !

    Cependant, par souci d’honnêteté, je voudrais nuancer. Ce que je viens de dire est vrai, le Skate-Drive permet au non descendeurs de se régaler en descente, mais à la condition qu’ils aient déjà une bonne prise en main de l’appareil. Dans mon cas, je me lâchais après quelques jours d’utilisation, et <j’ai descendu le Mont Ventoux après une semaine>. Ce fut la première fois que je pu le descendre. Deuxièmement, je reconnais à l’issue de cette descente hors normes que j’ai atteint les limites de l’appareil que j’avais entre les mains. C’est à dire que passant une certaine vitesse (50-60 km/h), la roue avait avait tendance à sauter. MAIS l’appareil que j’avais était un PROTOTYPE destiné à des utilisations multiples : pour une telle descente, la roue n’était peut être pas de la bonne taille, l’appareil trop léger. Autant de remarques qui seront prises en compte peut être pour l’élaboration des Skate-Drives définitifs. De plus, ces observations peuvent aussi venir d’une mauvaise technique de ma part.

    Mont Ventoux 2005 - Photo Cyril RN>

    3. Le Skate-Drive en plat et en côte

    Contrairement à ce que pensent ceux qui ne l’ont pas essayé, on n’a pas a pousser son Skate-Drive pour avancer. Ce fut ma première surprise. On le tient devant soit, et on patine. On a plutôt l’impression d’être emmené, et ceux d’autant plus que le terrain descend.

    De plus, en faux plat montant et en montées légères, le Skate-Drive permet d’accroître considérablement l’inertie de la foulée exactement comme en ski de fond quand on pousse sur les bâtons. On trouve un pas adapté qui permet de prendre une vitesse inattendue. Encore une fois, cela demande de la pratique.

    Je conçois cependant que s’il y a un gain de vitesse par rapport au roller sans Skate-Drive , rouler en Skate-Drive empêche de rouler en peloton, le drafting permettant d’augmenter considérablement son rendement d’autant plus que le vent et la vitesse augmentent. Donc pour rouler tout seul, on gagne en vélocité avec le Skate-Drive. Mais face à un peloton et avec du vent, c’est moins sûr. Je ne pense pas que le Skate-Drive soit approprié aux randos pour patineurs de vitesse même s’il ne présente de danger particulier, voire peut retenir un peloton entier de patineurs n’osant pas se lancer dans une descente.

    Quant aux montées sévères, je n’en ai pas assez pratiquées pour me prononcer. Etant donné mon habitude des côtes, le Skate-Drive ne m’aide pas à monter plus vite. Mais j’ai entendu un témoignage de quelqu’un qui grimperait plus vite en Skate-Drive qu’en roller en raison de la position et de la technique permise. Cela me parait possible mais je ne peux encore le confirmer.

    c’est après mon ascension en roller que j’ai redescendu faire un tour en SD, puis remonté - 76.4 ko
    c’est après mon ascension en roller que j’ai redescendu faire un tour en SD, puis remonté
    Mont Ventoux 2005 - Photo Cyril RN>

    4. Le Skate-Drive en ville

    J’ai pas mal testé le Skate-Drive à Paris. Là, j’y vois un intérêt indéniable pour le 5 roues que je suis. Je peux en effet prendre beaucoup de vitesse et mieux la contrôler, sans user mes roues ou mes malléoles dans le freinage. On peut arriver à 40 km/h à un passage piéton et freiner net en s’arrêtant à 30 cm des piétons terrorisés, en finissant son freinage sur les roues avant...

    On peut aussi :

    • slalomer entre les voitures
    • slalomer entre les piétons, klaxonner pour passer
    • arrêter sa poussée pour se faufiler entre deux voitures tout en gardant sa vitesse grâce à l’inertie
    • faire un freinage d’urgence sans finir à l’hosto

    Conclusion

    A mon sens, le Skate-Drive est une pratique à part entière qui ne concurence pas celle que j’ai du roller, que je conçois pour 3 cas. D’abord me déplacer en ville plus vite, moins dangereusement, et en économisant mes roues (sans parler du nombre de conversations engagées avec des passant(es) à partir de leur question « A quoi ça sert ? »...). Ensuite pour profiter de vraies descentes impraticables pour moi sans. Enfin, dans un avenir relativement proche, pour faire un raid en autonomie totale. J’ai constaté qu’un Skate-Drive chargé avait encore plus d’inertie et permet donc sûrement de « passer » des descentes imprévues avec des kilos de bagage. Utile pour un raid en montagne comme je le projette.

    Voilà, je suis ouvert à toutes vos remarques et disposé à répondre aux questions.

    par Thibaut

    ------------

    Complément d’information :

    -  Depuis ce post, j’ai testé un Skate-Drive chargé de 18,5 kg (de bouteilles d’eau !) dans une côte de 10%. Je ne me serais jamais engagé dans la descente avec le feu en bas si j’avais eu le tout dans un sac à dos, et je ne sais pas combien de kilomètres j’aurai patiné aini sur le plat. Mais là, aucun problème de freinage alros que la charge m’emmenait de plus en plus rapidement. Et la montée s’est faite avec à peine plus de difficulté que sans charge. Quand la charge est bien répartie sur la roue, on peut presque lâcher le guidon quelques secondes, ce qui montre qu’on à pas à porter la charge, juste à la pousser ou à se laisser emmener par elle (selon le relief).

    Skate-drive et bagages - 58 ko
    Skate-drive et bagages

    -  Au salon du cycle, un organisateur de la cyclosportive l’Ardéchoise m’a donné un accord de principe pour y participer en skatedrive ou la cohabitation avec les vélos devient possible en descente. Peut être une expérience interessante à tenter.

    Liens

    Lien vers le site du concepteur : <http://www.skatedrive.com/>

    par Thibaut

    PS :

    Note importante sur l’utilisation du forum : vous pouvez utiliser le forum ci-dessous pour donner votre avis sur l’article, me poser des questions sur le SkateDrive, ou pour faire part de votre expérience de skatedriveur(se). Tout avantage ou inconvénient qui m’auraient échappés ne peuvent qu’enrichir l’article, à condition que la remarque soit basée sur des faits réels et non des a priori. Ceci pour éviter que le forum devienne un défouloir ou un lieu de règlement de compte comme ça a pu être le cas ailleurs.

    Merci de respecter ma règle ci-dessus même si elle peut vous paraître abusive, pour m’éviter d’avoir à supprimer des messages hors sujet. Je n’ai pas l’impression de limiter la liberté d’expression, car d’autres forums sur le net vous permettront de dire ce qu’il vous plaît. Je définis juste le sujet de celui-ci.

     
    Auteur(s)
     Thibaut DEJEAN

    Informations article

    en ligne : 22 octobre 2005
    552 visites uniques
     
     
    Nouveau sujet sur ce forum
    552 visites, 2 sujet(s) et 4 message(s) pour ce forum

    Le Skate-Drive - compte-rendu d’un test rapide
    Dernier message : 2 novembre 2005, par Thibaut DEJEAN
    Rike Posté le 2 novembre 2005 ----- Sujet : Le Skate-Drive - compte-rendu d’un test rapide  ----- Message : 6752

    j’ai essayer l’engin lundi. je suis convaincu de son utilité pour des long raids en autonomie. Cepedant je pense qu’il faut l’avoir quelques temps auparavant pour pouvoir le prendre en main, son pilotage n’étatnt pas aussi aissé que ça. De plus si le raid sefait à plusieurs, aucunmoyen de bénéficier du phénomène d’apsiration pour se reposer, la longueur du Skatdrive (c) fait que l’on en peut pas se situer dans la zone daspiration, et que au contraire, on a beaucoup plus tendance à se trouver en plain dans la zone de turbulence créée par le skatedrievr de devant=> dépense supplémentaire quei est cepandant compensé (partiellement/totalement/ plus que totalement ???) par l’inertie de la roue du Skatedrive (c) par contre je ne voit pas son utilité en ville.

    De plus Thibaut je ne sias pas si tu peut me le confirmer ou au contraire me l’infirmer, j’ai eu beau essayer, pas moyen de placer une double poussée avec les skatedrive

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    Pierre FRUCHARD
    Posté le 2 novembre 2005 ----- Sujet : Le Skate-Drive - compte-rendu d’un test rapide  ----- Message : 6754

    Bon Rike je me permets de répondre car je ne comprends pas bien pour quel intérêt tu voie le skate drive. Celui ci a été inventé principalement pour les raids en roller, dans le but de porter des charges. Ces utilisateur, on pue s’essayer a la descente avec je prend comme exemple Thibault cette été en vandée.

    Maintenant que tu dise qu’il et impossible de prendre l’aspiration de la personne de devant je veut pas être méchant mais il n’y a aucun besoin de l’avoir essayer pour l’affirmer c’est de la simple logique. D’ailleurs personne na dit le contraire... de plus faire un train de skatedriver serai plus dangereux qu’autre chose car si la personne de devant pile toi derrière premier chose que tu fait c’est lui foutre le tiens dans le cul... Ce qui je pense n’et pas le plus agréable car, a partir d’une certain vitesse le temps de réaction ne te permet pas de réagir a temps.

    Lorsque tu parle de zone de turbulence créée par le skatedriver de devant, c’est très vague a car cette zone si tenté quelle soit pire que de ce prendre le vent tout seul donc je ne suis pas totalement sur mais bon passons n’et absolument pas calculable car elle et variable en fonction de la vitesse a la quel tu avance donc tu ne peut aucunement dire que la personne de derrière si trouve car cela dépend de la vitesse a la quel il roule mais également de la longueur de sont skatedrive.

    Je ne me permettrai pas de parler de l’inertie du skatedrive car je ne l’ai pas essayé.

    En ce qui concerne sont utilité en ville je n’en voie a mon avis aucune mise appart que Thibault s’en sert pour flamber au feu pour draguer les minettes ;) (ça peut être un argument de taille si cela fonctionne ^^)

    Je voie que tu parle aussi de double poussée, alors la il faut que tu m’eclair car dans un premier temps la double poussé peut être vue comme une technique de sprint pour arriver a une très grande vitesse mais le problème ce celle-ci et quel demande un condition physique énorme pour la garder sur des distance plus ou moins longue. Alors l’utiliser de la double poussé en skate drive na pas lieu d’être d’au temps plus que pour effectuer une double pousser tu a besoin de tes bras sans eux tu peut directement oublier la chose. Donc je ne voie pas trop l’intérêt d’aborder un tels points avec un skatedrive.

    Je le rappelle quand même avant d’être une engin utiliser pour diverse pratique de roller il a avant tout été conçue pour porter des charges lors de raid de longue distance.

    Ce ci reste bien entendu mon point de vue face a ton message, maintenant je me trompe peut être Thibault pourra m’éclairé si c’est le cas.

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    Thibaut DEJEAN
    Posté le 2 novembre 2005 ----- Sujet : Le Skate-Drive - compte-rendu d’un test rapide  ----- Message : 6756

    Salut

    Merci à toi, Rike, de faire part ici de ton test. En premier lieu, je pense qu’un seul test ne suffit pas à tout entrevoir car c’est avec pas mal de pratique qu’on peut exploiter les avantages du SD, mais tu le reconnais toi même dans ton post et en a apparement conscience ans tes remarques.

    Sur la question de l’aspiration, je confirme qu’il n’est pas possible de prendre celle d’un autre. Mais dans l’absence de gros vent, je pense que l’inertie compense davantage d’autant plus que le SD est chargé (cas du raid) et que la vitesse est modérée (cas du raid ou de a rando). Car sous 22 km/h (avec des kilos de baggages) l’aspiration n’est pas d’une très grande aide. En cas de grand vent, je pense qu’on peut s’abriter derriere qqn avec un SD sans trop de risque.

    Quant aux turbulances d’aspiration, je ne saurais en parler car je ne les ai jamais vraiment resssenties ni en roulant derrière des rollers ni derrière des gros pelotons de vélos. C’es plutôt les gens qui catchent des voitures à plus de 60 km/h qui les ressentent s’ils lâchent. Peux tu en dire un peu plus là-dessus ?

    Pour l’utilité en ville, je vous renvoie à l’article. Bien sûr il n’est pas absolument nécessaire. Mais il permet d’aller aussi vite que ses 5 roues le permettent sans se mettre en danger et sans bousiller ses roues à chaque feu. Sinon, Pierre, je pourrais te prêter un jour mon SD pour un test complet de ses fonctions dont tu parles ;) ... mais un conseil, soigne l’atterissage sur les roues arrières parce que sinon t’aurais vraiment l’air d’un c.. !

    Enfin pour la double poussée... d’abord, je ne maîtrise pas du tout la vraie double poussée à la Chad Hedrick, donc encore moins en SD. Mais comme beaucoup, j’adore de temps en temps essayer de l’imiter en poussant sur l’intérieur et en faisant le balancier. Or pour ton information, je me suis amusé à le faire en SD. Ca manque totaleaebnt d’intérêt si on garde le SD droit devant soi. En revanche, quand on s’en sert dans un mouvement de godille comme en faux plat monant, on peut trouver une bonne coordination entre la double poussée avec les jambes et a godille du SD avec les bras. Mais bon, comme le dit Pierre, je ne crois pas que cette question soit primordiale !

    voilà c’est aussi mon avis et j’admet tout à fait que Rike puisse sentir les choses un peu différement.

    Thibaut

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    Le Skate-Drive - compte-rendu de test
    Dernier message : 24 octobre 2005, par Apache
    Apache Posté le 24 octobre 2005 ----- Sujet : Le Skate-Drive - compte-rendu de test  ----- Message : 6690
    Routaroller

    L’ayant testé en longue distance et chargé je peu dire qu’effectivement c’est un plus pour partir seul et ne pas s’occuper des routes à prendre en fonction de leur danger.C’est aussi un bon outils pour porter ses bagages, à condition de bien répartir le poids dessus. j’avais 25 kg de bagages et il est sur que la même à 55km/h ma vitesse maxi atteinte lors de mon raid, la roue ne sautille plus au freinage. En fait rien qu’en lui mettant deux kilo dessus (teste vec 2 bouteilles d’eau) cela marche déja bien. Par contre même si effectivement après un temps d’adaptation à la montée pour que le SD t’aide à te "tirer" dans les côtes, j’avouerais qu’au bout de 80 kms t’en a marre et que dans les côtes tu fini par pousser. Mais c’est un tel soulagement pour le portage et les descentes que je le reprendrais pour d’autres raids.

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